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Le sixième numéro d'Oxfam Magazine passe au crible les politiques climatiques défaillantes des grandes entreprises belges, aborde le rôle central que jouent les femmes dans l’agriculture en Sierra Leone et montre comment la seconde main réduit la pression sur le climat.

En 2022, Oxfam a soutenu 15,6 millions de personnes dont 47 % de femmes et de filles. Nous avons consacré 31 millions d'euros à nos programmes à travers le monde et mené des actions humanitaires dans 14 pays. Nous avons aussi vendu des produits équitables provenant de 19 pays. Notre rapport annuel vous donnera une vue complète de toutes nos activités de l'année écoulée.

Oxfam dévoile que l’empreinte carbone moyenne des grandes entreprises du BEL20 s’élève à 20,84 millions de tonnes de CO2 par an. Cela équivaut aux émissions annuelles des 34% les plus pauvres en Belgique, soit 3,87 millions de personnes. Quatre entreprises dépassent cette moyenne, il s’agit de KBC, AB INBEV, Umicore et Solvay. Pourtant, des moyens existent pour financer les investissements nécessaires à une réduction ambitieuse des émissions de CO2. Entre 2016 et 2021, les entreprises du BEL20 ont versé plus de 47,5 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires, soit 70% de leurs bénéfices.

Dans son 5e numéro, Oxfam Magazine revient sur les conséquences de la guerre en Ukraine (qui dure depuis plus d'un an) et les tremblements de terre en Syrie et en Turquie. Et surtout sur l’action d’Oxfam et de ses partenaires pour soutenir les populations sur place.

L'utilisation des agrocarburants dans le transport routier comme source d'énergie « durable » est l'une des principales stratégies utilisées par l'Union européenne (UE) pour lutter contre la crise climatique et réduire la dépendance à l'égard des combustibles fossiles.
Le rapport intitulé « Belgian consumption of sugarcane ethanol produced in Brazil and Peru », publié par Oxfam en mars 2023, révèle comment les importations européennes de bioéthanol produit à partir de la canne à sucre entraîne de graves répercussions sociales et environnementales pour les communautés qui vivent dans les pays producteurs.

La 4e édition d’Oxfam Magazine pointe du doigt les super-riches pour les dégâts qu’ils causent sur le climat. Nous faisons également le point sur la crise humanitaire au Yémen, qui s’est aggravée en 2015 avec la guerre, et qui rend 80% de la population dépendante de l’aide humanitaire pour survivre.

D’après le dernier rapport d’Oxfam, publié à l’occasion du Forum Économique Mondial (FEM) de Davos, les 1 % les plus riches se sont emparés de près des deux tiers de toutes les nouvelles richesses - d'une valeur de 42 000 milliards de dollars - créées depuis 2020. C’est presque deux fois plus que les richesses accumulées par les 99% restants. De plus, il ressort du rapport qu’au cours des dix dernières années, les 1 % les plus riches ont capté environ la moitié de toutes les nouvelles richesses.

Malgré l'augmentation des initiatives de durabilité dans le secteur du cacao, des problèmes structurels tels que le travail des enfants et la déforestation persistent. La meilleure façon d'aider les agriculteurs à obtenir un revenu décent est de payer des prix plus élevés. Par conséquent, pour atteindre leurs objectifs de durabilité, les entreprises doivent d'abord modifier leurs pratiques d'achat. Le Baromètre du cacao, publié tous les deux ans par une large coalition d'organisations de la société civile (dont Oxfam), évalue les performances en matière de durabilité du secteur du cacao.