Say yes to Second Hand September

Second Hand September: dites OUI aux vêtements de seconde main 

Des millions de tonnes de vêtements se retrouvent dans les décharges chaque année à travers le monde. En moyenne, chaque Belge jette annuellement 60 pièces d’habillement. Nous détenons ainsi le triste record du plus grand gaspillage de textile en Europe. La mode du « prêt à jeter » met une pression énorme sur les réserves en eau et produit énormément de CO2. Heureusement, nous pouvons inverser la tendance en favorisant la seconde main : une solution trendy, écologique… et meilleur marché.

 

Pour la seconde fois, nous organisons le Second Hand September : un défi invitant le public à acheter uniquement des vêtements de seconde main en septembre. Vous pouvez aussi soutenir l’action en faisant don de vos vêtements en bon état. Ensemble, nous pouvons réduire la montagne des déchets textiles et lutter contre l’exploitation des ouvriers et ouvrières du textile.

Pour participer, c’est très simple : visitez l’un de nos 30 magasins de seconde main. Vous y trouverez des vêtements mais aussi des livres, des accessoires, des sacs, des chaussures, des ordinateurs et bien plus encore. Demandez votre carte d’action en magasin, et recevez ensuite des bons d’achat correspondant à 15% du total cumulé de vos achats au cours du mois de septembre*.

Vous remporterez aussi peut-être une séance de relooking avec la créatrice de mode belge Marieke De Pauw ! Pour tenter votre chance, prenez une photo de vous face à un miroir dans votre plus belle tenue de seconde main, et partagez-la sur les réseaux sociaux avec le #Secondhandseptember : taguez @Oxfam.be sur Instagram ou @ClimateChangersBE sur TikTok. Nous choisirons un.e gagnant.e par réseau, qui profitera d’une séance de relooking dans un de nos magasins de seconde main et pourra repartir gratuitement avec les vêtements sélectionnés.

La fast fashion détruit des vies et l’environnement

#Secondhandseptember vise à mettre en lumière les conséquences néfastes de l’industrie de la mode. La fast fashion est basée sur une consommation effrénée de ressources, dommageable pour l’environnement. Saviez-vous que la production d’un jean et d’un T-shirt – de la culture du coton à leur sortie d’usine – nécessite l’utilisation de 20.000 litres d’eau ? Il faudrait 13 ans à une personne pour boire cette quantité d’eau !

Les articles de prêt-à-porter ainsi fabriqués sont plutôt à considérer comme des articles prêts-à-jeter. Leur piètre qualité et le renouvellement constant des collections ont pour conséquence qu’un grand nombre de vêtements sont simplement jetés à la poubelle après quelques utilisations. En moyenne, chaque Belge se débarrasse de 60 vêtements – ou 15 kg – chaque année. Selon Labfresh, 170 000 tonnes de textile trouvent ainsi le chemin de la décharge en Belgique. C’est 71 fois le poids de l’Atomium ! 

On l’a déjà dit, la production de vêtements exige beaucoup de ressources. Mais elle provoque aussi énormément de pollution. L’industrie de la mode produit 20 % des eaux usagées au niveau mondial. Elle représente aussi 10 % du total des émission de CO2, soit plus que les transports internationaux aériens et maritimes combinés, selon les Nations Unies**. Elle est également responsable d’environ 8 % des gaz à effet de serre au niveau mondial.

L’environnement et le climat ne sont pas les seules victimes de l’industrie de la mode. Elle détruit aussi littéralement des vies : celles des ouvriers et ouvrières du textile. Pour garder les prix bas, les vêtements sont fabriqués dans des pays où la protection sociale est quasiment inexistante et les salaires dérisoires. Au Bangladesh, les salaires du secteur devraient être 9 fois plus élevés pour permettre aux ouvriers et ouvrières de vivre dignement. L’industrie textile est l’une des plus propice au risque d’esclavagisme moderne.

Les Belges jettent en moyenne 60 vêtements par an

Des livres de seconde main pour réduire la pollution et le gaspillage de papier

Des lettres… et des chiffres : l’industrie du papier est responsable de 7% des émissions mondiales de CO2. C’est presque 3 fois plus que le secteur aérien (2,5%). 

5,6% de la consommation mondiale d’électricité industrielle est dédiée à la production du papier, de l’étape de l’abattage des arbres à la sortie des rames de l’usine.

La production d’une feuille de format A4 nécessite 2 à 13 litres d’eau, en fonction du type de papier. Cela signifie qu’un imprimé recto-verso de 256 pages A4 nécessite – selon les estimations les plus basses, 512 litres d’eau.

Plutôt que d’acheter vos livres neufs, créez-vous plutôt une liste de livres qui vous intéressent, et essayez d’abord de les trouver en seconde main.

L'industrie du papier émet 3 x plus de CO2 que l'aviation

Donner, c’est aussi participer !

Pour remplir les rayons de nos magasins de seconde main, il est bien entendu indispensable que nous recevions des vêtements et objets. Ceux dont vous ne vous servez plus ont donc une valeur inestimable !

En nous les donnant, vous évitez qu’ils terminent dans une décharge et vous réduisez ainsi la pollution. Et le revenu de leur vente permet de lutter contre les inégalités et les injustices économiques partout dans le monde.

Vous pouvez donner vos vêtements, livres, jouets, objets de brocante… dans les magasins de seconde main ou – pour les vêtements uniquement – dans nos containers. Trouvez l’endroit le plus près de chez vous ici.

La seconde main, c’est l’avenir

Pour résumer, acheter en seconde main c’est économiser de l’eau, diminuer les émissions de CO2 et diminuer la quantité de déchets produite. C’est préserver l’environnement et éviter des souffrances à des millions de personnes. Ce sont en effet les communautés les moins responsables du dérèglement climatique qui souffrent le plus de ses conséquences : sécheresses, inondations et autres conditions météos extrêmes.

C’est aussi promouvoir l’économie sociale en Belgique. Dans notre centre de tri Yunus, nous permettons à de nombreuses personnes en difficulté d’intégrer ou réintégrer le monde du travail. Il s’agit par exemple de personnes avec un statut de réfugié, prestant une peine alternative ou encore atteintes d’un handicap.

La seconde main nous permet d’apporter notre pierre citoyenne à un monde meilleur. Mais pour changer les choses en profondeur, il faut que nos dirigeant.e.s s’attellent à une politique climatique plus juste. Pour les mettre face à leur responsabilité – ainsi que les responsables d’industrie – nous leur tendons le miroir dans le cadre de notre nouvelle campagne de revendication. Signez notre pétition, et ajoutez votre voix à celle de milliers d’autres personnes en faveur de solutions justes au dérèglement climatique.

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Signez la pétition

Signez notre pétition et tendez un miroir aux politicien.ne.s et aux entreprises.

* Action valable du 1 au 30 septembre 2022. Par chaque tranche d’achat de € 2, vous recevez un bon à valoir de 15% du montant cumulé de vos achats. Valable dans tous les magasins de seconde main d’Oxfam-Solidarité, à l’exception du matériel électronique. Carte à échanger dans le magasin avant le 31/12/2022.

** UNFCCC, United Nations Framework Convention on Climate Change.

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