Pour un monde plus égal
Un monde qui répond aux besoins en eau et en nourriture.
Un monde qui couvre les besoins essentiels en cas de crise humanitaire et qui réduit les inégalités provoquées par le dérèglement climatique.
Soutenez un monde plus égal
L’accès à l’eau potable et l’alimentation sont des besoins humains fondamentaux – et des droits reconnus par les Nations Unies. Mais pour des milliards de personnes à travers le monde, accéder à une source d’eau potable ou se nourrir est un défi quotidien.
Le dérèglement climatique, de plus en plus intense, et les conflits, toujours plus nombreux, agissent comme des multiplicateurs de risque. Ils aggravent la vulnérabilité à la faim et à la pauvreté de personnes de plus en plus dépendantes de l’aide humanitaire qui ne dispose pas des moyens suffisants pour répondre à des chocs cycliques d’une telle ampleur.
Pourtant un monde plus égal est à notre portée et nous avons les moyens d’agir pour réduire ces inégalités. En faisant un don, vous pouvez agir pour soutenir les communautés touchées injustement par les conséquences de la crise climatique ou les conflits armés. Vous pouvez aider à financer des projets de coopération qui améliorent durablement l’accès à l’eau et à l’alimentation.
Parce que tous ensemble nous pouvons construire un monde plus égal.
Un monde qui répond aux besoins en eau
Un monde qui répond aux besoins face à la crise climatique
Un monde qui répond aux besoins en nourriture
Un monde qui répond aux besoins essentiels lors de crises humanitaires
1. Un monde qui répond aux besoins en eau de toutes et tous
L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est le besoin humain le plus fondamental et est reconnu par les Nations Unies comme un droit humain. Pourtant, environ 2 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à des services d’eau potable gérés en toute sécurité, 3,6 milliards sont privées de services d’assainissement et 2,3 milliards ne disposent d’aucune installation pour se laver les mains.
Le manque d’eau, sa mauvaise qualité et un assainissement insuffisant impactent gravement la sécurité alimentaire, la santé, les moyens de subsistance et les possibilités d’éducation.
L’accès à une eau potable et sûre représente donc un enjeu majeur pour réduire la pauvreté et occupe une place prépondérante dans les activités d’Oxfam. Aussi bien dans les interventions humanitaires que dans les projets de coopération, nous travaillons avec des organisations partenaires pour assurer un accès équitable à l’eau, en quantité et en qualité, afin de prévenir les maladies, de préserver des vies et de garantir des moyens de subsistance.
Le projet d'Oxfam a révolutionné la gestion de l'eau
Le terrible séisme de 2015 au Népal a causé la mort de 8 000 personnes, détruit 300 000 habitations et éventré des centaines de kilomètres de réseaux d’eau. Avec l’organisation partenaire Focus Nepal, l’équipe népalaise d’Oxfam est intervenue dans trois districts pour réparer les dommages sur les réservoirs, les canalisations et les points d’eau.
Séisme au népal: Réparer les dégâts et agir sur le long terme
Les systèmes d'approvisionnement en eau étaient traditionnellement gérés par des comités bénévoles dans les communautés rurales qui n’avaient pas la capacité d’effectuer des inspections et de la maintenance quotidiennement. Pour éviter que des pannes et le manque d’eau refassent surface, Oxfam a implanté un seul vaste système d'approvisionnement, dont la gestion a été confiée à des professionnels rémunérés.
Aujourd’hui, nous avons tous accès à un robinet d'eau potable
“En raison de la rareté de l'eau, chacun devait remplir un nombre fixe de seaux au robinet, ce qui donnait souvent lieu à des conflits entre nous. Nous devions nous lever à 3 ou 4 heures du matin et les personnes qui possèdent du bétail transportaient l'eau 10 à 15 fois par jour !”
Pampha Pariyar, agricultrice dans un village du district de Dhading, une des zones d’intervention d’Oxfam.
2.Un monde qui répond aux besoins de toutes et tous face à la crise climatique
Partout à travers le monde, les effets de la crise climatique se manifestent à travers des inondations, des tempêtes ou des sécheresses. Ces phénomènes météorologiques extrêmes et imprévisibles brisent des vies humaines, détruisent les habitations et entraînent la perte des récoltes et la mort du bétail.
L’injustice climatique : Les pays les moins responsables sont les plus touchés
Ce sont majoritairement les pays à revenu faible, les moins émetteurs, et les personnes les plus discriminées qui subissent de plein fouet les effets du dérèglement climatique. 91 % des décès dus à des phénomènes météorologiques extrêmes surviennent dans des pays à faibles revenus tels que l’Afghanistan, le Bangladesh, l'Ethiopie, etc.
Les actions d’Oxfam, aux côtés d’organisations partenaires, pour réduire ces inégalités allient l’aide d’urgence lors de catastrophes climatiques, la participation à de nombreux projets à travers le monde pour améliorer la sécurité alimentaire et des actions de mobilisation et de plaidoyer politique pour réclamer des changements structurels.
Marinel Ubaldo, activiste philippine pour la justice climatique
Marinel Ubaldo est l’une des survivantes du supertyphon Haiyan qui a coûté la vie à plus de 6.000 Philipin.ne.s en 2013.
Ces typhons deviennent plus puissants et plus rapides à cause du bouleversement climatique et, en particulier, de l’augmentation de la température de l’eau de mer.Les précipitations créent d’énormes coulées de boue, qui ne sont plus réduites naturellement par les arbres et la végétation, en raison de l’importante déforestation de ces dernières années.
Cette catastrophe a été un traumatisme pour Marinel mais aussi le point de départ de son activisme. Elle a décidé de s’engager aux côtés d’Oxfam pour la justice climatique et elle milite pour que les pays les plus touchés par la crise climatique soient indemnisés pour les pertes et dommages qu’ils subissent.
Je ne peux tout simplement pas accepter que nos concitoyen·nes aux Philippines meurent à cause d’un phénomène, la crise climatique, que nous n’avons même pas provoquée.
En tant que survivante du typhon Haiyan, il est de ma responsabilité morale de faire pression pour que les choses changent, afin de pouvoir regarder mes enfants dans les yeux en sachant que j’ai fait quelque chose.
3. Un monde qui répond aux besoins de toutes et tous en nourriture
D’après le dernier rapport des Nations unies sur L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde, 733 millions de personnes environ ont souffert de la faim en 2023. Soit une personne sur 11 à l’échelle mondiale et une sur cinq en Afrique. Les producteur.trice.s agricoles à petite échelle représentent une grande majorité de ces personnes qui font face à l’insécurité alimentaire. Cela s’explique notamment par un accès limité aux moyens de production, des revenus insuffisants et des pratiques commerciales déloyales.
Dans beaucoup de régions à travers le monde, les agriculteurs et agricultrices subissent aussi de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique.
Agir pour des systèmes alimentaires équitables et durables
À travers de nombreux projets de coopération à travers le monde, nous accompagnons les communautés dans la mise en place de techniques d’agriculture durable permettant aux cultures de mieux résister aux effets du dérèglement climatique. Un autre axe important de travail est la diversification des cultures qui permet aux agriculteur.trice.s d’augmenter leurs moyens de subsistance et d’améliorer la qualité nutritionnelle de l’alimentation.
Nous avons suivi une formation sur l'importance des jardins nutritionnels à la maison. Aujourd’hui, nous cultivons des légumes et je n'ai plus de problème pour me procurer des légumes frais
«Depuis que j'ai commencé à préparer des repas avec des légumes, mon bébé n'est pas tombé malade ».
Zelesi, mère de quatre enfants et participante du projet à Lilongwe.
Diversifier les cultures et promouvoir la nutrition au Malawi
Au Malawi, Oxfam travaille sur plusieurs fronts pour lutter contre l'insécurité alimentaire. Le programme Scaling up Nutrition a pour objectif d’améliorer la diversité alimentaire des ménages, en particulier ceux qui ont des enfants de moins de cinq ans, afin de lutter contre la malnutrition infantile. Le projet a mis en place des jardins potagers qui permettent aux mères et aux femmes enceintes d’apprendre à diversifier les cultures pour améliorer la nutrition.
La deuxième composante du projet inclut la distribution de cash et de semences dans les régions durement touchées par les aléas de la crise climatique.
4. Un monde qui répond aux besoins essentiels lors de crises humanitaires
Chaque année, nous répondons à une trentaine d’urgences humanitaires dans le monde, grâce au soutien financier de donateurs et donatrices. Nous travaillons avec des organisations partenaires sur place et les communautés touchées car elles sont les mieux placées pour évaluer et identifier les besoins.
Ensemble nous apportons une aide d’urgence pour couvrir les besoins essentiels : eau potable, nourriture, abris temporaires et hygiène. L’installation ou la réparation des infrastructures sanitaires et de traitement de l’eau sont fondamentales pour prévenir les maladies et assurer une hygiène décente aux personnes touchées par les crises humanitaires.
Nous intervenons aussi dans les domaines de la protection, la logistique et la défense des droits humains et nous travaillons avec les communautés pour renforcer leur résilience, par exemple en apportant un soutien aux producteur.trice.s à petite échelle.
Oxfam a installé des réservoirs d’eau plus proches, cela nous permet d'économiser du temps, des efforts et de l'énergie.
« Le point d’eau dans le camp est très loin, mon mari devait aller chercher de l’eau 2 ou 3 fois par jour. Maintenant j’ai accès à de l’eau beaucoup plus près. »
Duaa Abu Sabha et sa famille ont dû fuir leur maison dans la ville de Gaza le 14 octobre, d’abord vers Khan Younès, puis à Mawasi, à la périphérie du gouvernorat de Khan Younès. Ils vivent dans une tente dans un camp de personnes déplacées depuis le mois de décembre.
Aide d'urgence à Gaza dans un contexte de guerre
Le bilan officiel à Gaza a tragiquement dépassé les 40 000 personnes tuées, dont plus de 10 600 enfants. La ville de Gaza est privée de la quasi-totalité de sa capacité de production d’eau, 88 % de ses puits et 100 % de ses usines de dessalement ont été endommagés ou détruits. Les conséquences sont dramatiques : plus d’un quart de la population est sévèrement touchée par des maladies facilement évitables. Les Gazaoui.e.s manquent cruellement de nourriture, d’eau, d’abris sûrs et de soins de santé.
Malgré les énormes difficultés d’acheminement, les 14 organisations partenaires locales et les collaborateurs et collaboratrices d’Oxfam présents à Gaza ont déjà permis d’apporter une assistance à plus de 490 000 personnes, en distribuant de l’eau, des colis alimentaires, des kits d’hygiène et de premiers secours, du cash et une assistance matérielle.
Depuis le début de l’escalade du conflit, Oxfam mène un mouvement mondial en faveur d’un cessez-le-feu permanent et d’un accès sans entrave pour les organisations humanitaires.