Oxfam vrijwilligers en medewerkers voor het kabinet Demir.
Communiqué de presse8 novembre 2022

COP27 : Oxfam mène une action devant le cabinet de la ministre Zuhal Demir

Le cabinet de la ministre flamande de l’Environnement, Zuhal Demir, joue un rôle fondamental cette année en tant que représentant de la Belgique au niveau européen à la COP27 et en présidant la Commission Nationale Climat (CNC). Oxfam Belgique a dès lors organisé une action symbolique ce matin devant le cabinet de la ministre situé au boulevard Roi Albert II. Oxfam demande à la Belgique de tenir ses engagements de réductions des émissions de GES et de mettre la justice climatique au cœur de la mise en œuvre de l’accord de Paris.

Les demandes d’Oxfam Belgique ont été soutenues par plus de 12.000 citoyens belges qui ont signé une pétition lancée par Oxfam pour exiger de la Belgique qu’elle honore son engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre et qu’elle assume sa juste part du financement climat.

La pétition sera remise aux quatre ministres en charge du climat (Zakia Khattabi, Zuhal Demir, Alain Maron et Philippe Henry), lors de la COP. Afin d’interpeller la ministre Demir, Oxfam Belgique a organisé une action symbolique devant son cabinet ce matin.  

Des militants ont formé une haie d’honneur avec des miroirs arborant une partie des signatures des pétitionnaires, placés à l’entrée du cabinet et mettant le cabinet de la ministre symboliquement face à son bilan climatique.

Les demandes d’Oxfam aux gouvernements belges

  • Réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre.
  • S’opposer aux fausses solutions telles que les agrocarburants et d’autres approches de ‘neutralité carbone’ (comme les marchés d’échange de quotas) qui ne font qu'accroître la faim et les inégalités en entraînant une hausse des prix des denrées alimentaires, ainsi que des violations des droits humains à grande échelle comme l'accaparement des terres.
  • Réhausser la contribution de la Belgique en matière de financement climat international, entre autres pour couvrir les pertes et préjudices des populations les plus touchées, pour que notre pays contribue de manière équitable et croissante, au vu de sa responsabilité historique dans les émissions de CO2.
  • Promouvoir des systèmes commerciaux et alimentaires durables et équitables qui peuvent nourrir le monde sans épuiser la planète et en soutenant résolument les petit.e.s producteurs et productrices pour diminuer la pauvreté dans les régions rurales.
  • Refuser de ratifier l'accord UE-Mercosur, à moins que l'accord ne soit complètement renégocié pour respecter les droits humains, les pratiques d'agriculture familiale durable et les limites de notre planète. Ces conditions préalables doivent être incluses de manière contraignante et exécutoire.
  • Prendre en compte les questions de genre dans la planification, la mise en œuvre et le suivi de tous les plans, textes de loi et mesures liées à l’action climatique. Les femmes doivent être impliqué.e.s dans le processus de décision à tous les niveaux de pouvoir.
  • Taxer les profits exceptionnels réalisés par les multinationales pendant les crises afin de financer la transition climatique. Et arrêter les subsides aux énergies fossiles qui freinent les efforts en faveur du climat.

Droite