yucca plantage

Des femmes aux commandes d'une coopérative costaricienne

Le paradis naturel de Sarapiquí, dans le nord du Costa Rica, est l'une des régions les plus pauvres du pays. Les habitant.e.s tirent leurs revenus de l’écotourisme, de l’élevage et de l'agriculture, en particulier la culture de l'ananas, de la banane, de la canne à sucre et du café. Depuis 2009, Oxfam entretient un partenariat avec la coopérative agricole Coopesarapiquí. Chaque année, quelque 12 conteneurs de yuca et de chips de banane sont envoyés vers la Belgique. Oxfam contribue ainsi à renforcer l'égalité de genre ainsi que les moyens de subsistance socio-économiques des membres de la coopérative et s'engage

Faire partie d'une coopérative florissante qui vend du café et des chips équitables peut faire une différence substantielle pour les agriculteurs et agricultrices de cette région.

La coopérative Coopesarapiquí regroupe quelque 170 familles agricoles. Elles vivent principalement de la culture du café, qu'elles commercialisent ensemble par le biais de la coopérative. Ces coopératives mettent également en place divers projets sociaux. Elles attribuent par exemple des bourses scolaires aux enfants de ses membres.

Les femmes dans le commerce équitable

La coopérative est intégralement gérée par des femmes, qui ont misé sur la diversification des cultures, ainsi elles ne dépendent pas d'une seule culture pour générer leurs revenus.

Outre le café, elles cultivent également du manioc (appelé « Yuca » au Pérou et l’ingrédient principal à la base des chips yuca d’Oxfam Fair Trade), des bananes et des ananas. De plus, les caféiers et les bananiers aiment se côtoyer : le caféier trouve refuge sous les grandes feuilles du bananier, qui le protègent des fortes pluies et du soleil. 

copxesarapiqi

Coopesarapiquí possède quelque 17 hectares de champs de manioc. Cette racine très nutritive est souvent présente dans les plats costariciens, mais elle est très peu cultivée à des fins d'exportation. Lorsque la demande est élevée, la coopérative travaille également avec d’autres cultivateur.trice.s de la région.

La coopérative se charge ensuite de transformer le yuca et les bananes en copeaux destinés à l'exportation. Bref, l’agriculture et le commerce contribuent à la création de revenus supplémentaires et favorise l’emploi dans la région.  

Oxfam paie un prix équitable aux agricultrices et leur verse une prime du commerce équitable. Depuis 2022, en partie grâce au fonds des partenaires d'Oxfam, la coopérative s’est même vue attribuer le label officiel de l’organisme d’audit indépendant FLOCERT, qui reconnaît Coopesarapiquí, comme une coopérative de commerce équitable.

À l'avenir, nous serons également à leurs côtés pour le lancement de leurs nouveaux projets durables.

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